mercredi 31 août 2011

Blackthorn

blackthorn-2
Réalisé par : Mateo Gil

Avec : Sam Shepard, Eduardo Noriega, Stephen Rea, Magaly Solier...

Film : Franco-americano-hispano-bolivienne 

Genre : La der des ders

Durée : 1h32





Passé pour mort depuis 1908, Butch Cassidy, le légendaire hors-la-loi, se cache en réalité en Bolivie depuis 20 ans sous le nom de James Blackthorn. Au crépuscule de sa vie, il n’aspire plus qu’à rentrer chez lui pour rencontrer ce fils qu’il n’a jamais connu. Lorsque sur sa route il croise un jeune ingénieur qui vient de braquer la mine dans laquelle il travaillait, Butch Cassidy démarre alors sa dernière chevauchée…

 






Critique de Kaal :

Blackthorn est un pur western tout droit sorti des années 60-70, baigné dans les souvenirs de cinéastes comme Sam Peckinpah ou Sergio Leone. On y voit ce qui a peut être été la fin de vie du célèbre bandit Butch Cassidy, je rappelle que des scientifiques ont découvert en 1991 que les restes dans sa tombe n'étaient pas les siens. On le retrouve vieux et usé dans un ferme de Bolivie en pleine rédemption attendant son heure pour pouvoir rentrer aux États-Unis. Évidemment, rien ne va se passer comme prévu (sinon il n'y aurait pas de film). Durant tout le métrage, on voit un vieux cowboy dépassé par le temps qui survit grâce à son expérience. La comparaison avec l'ancien agent de Pinkerton qui le poursuivait jadis est très intéressante, car lui aussi est dépassé et les deux ne se révèlent tellement liés qu'ils en viennent à s'aider (voilà une idée à méditer : l'inimitié de longue date se transforme-t-elle en amitié ?). 

La force de ce western repose surtout sur les acteurs qui dégagent une grande force tout en restant d'un calme imperturbable (Sam Shepard le premier). Un film donc très calme, puissant et poignant qui reste tout de même très lent (il ne plaira probablement pas aux néophytes du genre). On avance à petit pas comme ce cowboy usé pour qui le poids des années se ressent dans cette dernière chevauchée.


paysage-de-blackthorn

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire