mercredi 7 décembre 2011

Hollywoo

Hollywoo
Réalisé par : Frédéric Berthe et Pascal Serieis

Avec : Florence Foresti, Jamel Debbouze, Nikki Deloach...

Nationalité : Française

Genre : Fraicheur de film, Hollywoo... Ah non.

Durée : 1h47




Jeanne est la doubleuse française d’une actrice américaine qui joue dans une série télé à succès.
Mais le jour où l’actrice américaine pète les plombs et annonce la fin de sa carrière, la vie de Jeanne bascule à son tour… Plus de travail, plus de revenu, plus rien… A moins que… A moins qu’elle ne prenne son destin en mains et ne tente a priori l’impossible : partir à Los Angeles, rencontrer la star américaine et la convaincre de reprendre la direction des plateaux de tournage…
Sur place, après quelques galères, elle croise la route d’un certain Farres qui va lui ouvrir les portes du monde merveilleux mais un peu compliqué de Hollywood.







Critique de Raino :

Voila une nouvelle comédie française à l'affiche. Mis à part Intouchables, j'ai été souvent déçu par les récentes comédies françaises avec des comiques en tête d'affiche. Mais je ne suis pas rancunier, je garde en tête la très bonne surprise que fut Incognito avec Benabar et Dubosc, je m'empresse donc d'aller poser mes (superbes) fesses au cinéma.
Jeanne (Florence Foresti) est la voix française de la star Jennifer Marshall, rôle principal de la série US qui cartonne. Tout va bien dans le meilleur des mondes, Jeanne apprend que son salaire va être triplé pour la nouvelle saison, elle s'achète une nouvelle voiture, bref, tout roule. Mais le problème ne va pas tarder à pointer le bout de son nez, Miss Marshall décide, à la surprise générale, de quitter la série pour une histoire de dépression nerveuse. Conséquence directe, Jeanne ne doublera plus son idole et dis adieu à son salaire! Après une mini déprime, elle ne se laisse pas abattre. Et c'est sur les conseils de son amie Marie qu'elle décide de faire changer d'avis la starlette, rien que ça! Direction Los Angeles!

Le début du film passe très bien. Je pense notamment à la scène entre Jeanne et une autre femme, chacune ayant la même voiture, attendant au feu rouge, ou encore aux scènes avec l'agent de Jeanne. Malgré un jeu très stéréotypé dû au métier d'agent, Murielle Robin le joue très bien, sans fausse note. L'arrivée aux USA est elle aussi bien amenée. La scène ou cette chère Florence Foresti a un accident avec 4 badass ricains est très très bonne. Elle doit se faire défoncer, mais dans sa maladresse, lance une chanson de Diam's. Par un heureux hasard, les gangstas kiffent et la voila sortie d'affaire! C'est simple, c'est efficace, c'est drôle.

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C'est après que ça se complique un peu, et l'ennui a commencé à pointer le bout de son nez. Pleins de bonnes choses sont dans le scénario, mais le point le plus important, l'intrigue, le fil rouge, faire en sorte que Jennifer Marshall reprenne son rôle, c'est très faible. Sans rentrer dans le détail, il s'avère que ce n'est pas à cause d'une dépression que Jennifer a quitté la série mais à cause d'une histoire d'amour. Jeanne va donc s'employer à résoudre tout ça, et c'est un peu planplan, voire carrément nul.
En ce qui concerne la prestation des acteurs, c'est positif. Même si Florence Foresti en fait un peu trop parfois, elle reste très juste. Jamel, un acteur que j'aime décidément beaucoup, tient bien son rôle d'ami tombé du ciel, débrouillard, mythomane et aussi désespéré que sa partenaire. Les acteurs américains sont tous justes, Nikki Deloach qui tient le rôle de Jennifer Marshall, est très bien en starlette naïve et capricieuse.
Dommage, dommage. C'est bien ce que je me dis en sortant de la salle, un casting international, polyglotte (plutôt original pour une comédie) et très juste dans l'ensemble. De bons instants comiques mais une intrigue et un dénouement vraiment trop léger et beaucoup trop ennuyeux pour que je puisse en garder un bon souvenir. Ce que je retiens finalement vraiment du film, ce sont les trailers successifs du prochain film de Chabat, passés pendant les pubs, avec ce même Jamel, Sur la piste du Marsupilami. Ma réconciliation avec les comédies françaises n'était pas pour aujourd'hui mais l'espoir viendra peut-être de Palombie!


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