mercredi 21 mars 2012

Bellflower

bellflower-affiche
Réalisé par : Evan Glodell

Avec : Evan Glodell, Jessie Wiseman, Tyler Dawson...

Nationalité : Américaine

Genre : amour, whisky et lance-flammes

Durée : 1h46





Woodrow et Aiden, deux amis un peu perdus et qui ne croient plus en rien, concentrent leur énergie à la confection d’un lance-flammes et d’une voiture de guerre, qu’ils nomment "la Medusa". Ils sont persuadés que l’apocalypse est proche, et s’arment pour réaliser leur fantasme de domination d’un monde en ruine. Jusqu’à ce que Woodrow rencontre une fille… Ce qui va changer le cours de leur histoire, pour le meilleur et pour le pire.





Critique de Mr. H' : 

En 1986, Les Rita Mitsouko chantent quelque chose comme « Les histoires d’amour finissent mal…en général. Ici c’est un euphémisme.

Bellflower est un film « on-ne-peut-plus » indépendant avec un budget de 17000 dollars et une casquette de réalisateur-acteur-producteur-scénariste pour Evan Glodell (Woodrow). Présenté à Sundance (logique), il jouit outre-atlantique d’une belle réputation et il s’agit même pour certains d’un film culte.
Le film démarre comme un teen-movie assez bien inspiré, montrant le quotidien de deux branleurs, Aiden et Woodrow, croyant à l’apocalyspe et fabricant un lance-flammes pour se défendre de l’ennemi. Jusqu’ici tout va bien. Ça se corse avec l’apparition de Milly (Jessie Wiseman), laquelle ravit le cœur de notre petit Woodrow (bien naïf sur ce coup la !).

Le récit californien s’interrompt et on suit les deux tourtereaux jusqu’au Texas dans une voiture déversant du whisky sur le tableau de bord lorsque l’on appuie sur le bouton du chauffage. J’ai bien cherché le procédé de fabrication pour copier cette invention GENIALE mais rien n’y fait. Damn it !
Et puis on sent que ça cloche, que quelque chose ne tourne pas rond. Intuition justifiée puisqu’à la scène suivante, la blonde Milly s’envoie en l’air avec son ex-coloc ! Bellflower bascule alors dans le tragico-fantastique avec une surcharge d’effets laissant le spectateur que je suis de marbre. La répétition des scènes épuise.
Evan Glodell a pourtant des idées intéressantes et quelques trouvailles savoureuses. La BO est excellente, rappelant un peu celle de Drive (éléctro-pop te mettant bien dans l’ambiance Ratatat, The Chromatics ou encore Lykke Li). Mais l’ensemble est un peu trop long et le réalisateur y ajoute un peu trop d’effets trash a mon goût (cf le tee shirt maculé de sang).

Bellflower est un premier film intéressant, suggestif mais aussi éprouvant au final.


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