vendredi 22 juin 2012

The Dictator



Réalisé par : Larry Charles

Avec : Sacha Baron Cohen, Anna Faris, Ben Kingsley...

Nationalité : Américain 

Genre : Aladeen Motherfucker !

Durée : 1h23






Isolée, mais riche en ressources pétrolières, la République du Wadiya, en Afrique du Nord, est dirigée d’une main de fer par l’Amiral Général Aladeen. Vouant une haine farouche à l’Occident, le dictateur a été nommé Leader Suprême à l’âge de 6 ans, après la mort prématurée de son père, tué dans un accident de chasse par 97 balles perdues et une grenade !
Depuis son accession au pouvoir absolu, Aladeen se fie aux conseils d’Oncle Tamir, à la fois Chef de la Police Secrète, Chef de la Sécurité et Pourvoyeur de Femmes...




Malheureusement pour Aladeen et ses conseillers, les pays occidentaux commencent à s’intéresser de près à Wadiya et les Nations Unies ont fréquemment sanctionné le pays depuis une dizaine d’années. Pour autant, le dictateur n’est pas du tout disposé à autoriser l’accès de ses installations d’armes secrètes à un inspecteur du Conseil de Sécurité – sinon à quoi bon fabriquer des armes secrètes ? Mais lorsqu’un énième sosie du Leader Suprême est tué dans un attentat, Tamir parvient à convaincre Aladeen de se rendre à New York pour répondre aux questions de l’ONU.
C’est ainsi que le dictateur, accompagné de Tamir et de ses plus proches conseillers, débarquent à New York, où ils reçoivent un accueil des plus tièdes. Il faut dire que la ville compte une importante communauté de réfugiés wadiyens qui rêvent de voir leur pays libéré du joug despotique d’Aladeen.
Mais bien plus que des expatriés en colère, ce sont des sanctions qui attendent le dictateur dans la patrie de la liberté…




Critique de Kaal :


Chaque nouveau métrage de Sacha Baron Cohen est maintenant un évènement grâce notamment aux intelligentes campagnes de pub du trublion comme par exemple ses félicitations à François Hollande pour avoir "évincer" Nicolas Sarkozy et proposant même de le guillotiner en Wadiya. Ici, il enfile le costume d'un dictateur du Moyen-Orient, dont la bêtise et la violence font de lui un des hommes les plus haïs en Occident à l'instar de Kadhafi, Ben Laden et Eric Zemmour. Et comme pour chacun de ses films, on sait qu'il va aller très (trop?) loin dans son délire quitte à en devenir lourd. Pourtant, The Dictator ne l'est quasiment jamais et surtout, le réalisateur a su couper au bon moment, quand la blague était trop longue ou trop déplacée. En cela, ce film parait supérieur aux BoratBrüno et au lamentable Ali G. Ce n'est pas seulement ça.
En effet, et contrairement aux précédents métrages, The Dictator a une histoire, une ligne directrice avec un début, un élément déclencheur et une fin qui tiennent la route. Le film ne s'essoufle pas et reste constant, ce qui lui permet de toucher un plus large public. Les fans de Borat pourront être déçus que ce film ne soit pas un docu-fiction tourné avec des personnes piégées, ici, ce sont des acteurs, ce qui place le film dans un autre registre. Rassurez-vous, les débordements sont les mêmes et on se délecte des dérapages d'Aladeen sur la politique, la religion, les ethnies, la succession et bien d'autres encore. Ces moments sont très bien écrits et sont une formidable critique du monde occidentale, de la dictature, des lobbyings pétroliers, bref, tout le monde en prend pour son grade.
Vous l'aurez compris, avec le Dictateur, on se marre à s'en péter une côte parfois (les scènes avec le chinois, les stars qui jouent leur propre rôle, l'arrivée d'Aladeen à New York, la monstrueuse scène dans l'hélico) et le film reste malin là où il aurait pu être très lourd (même si bien sur, certains moments sont pas top comme le rasage de barbe d'Aladeen, sa relation avec le physicien qui surjoue ou encore la longue scène dans le restaurent wadiyen). Foncez-y sous peine de fatwa.


Le sachez-vous, Megan Fox suce pour un diamant. Katy Perry aussi.



Critique de Raino :

Un film de Sacha Baron Cohen ça fait toujours parler, mais souvent plus par la promo et les fantaisies de ce bon vieux Ali G que par le film en lui-même. Et bien cette fois, je suis bien obligé d'admettre que le film est un vrai évènement. J'avais un peu rigolé devant Ali GBorat ou encore Bruno mais j'ai toujours trouvé ça lourd à la fin ce qui gâchait l'ensemble malgré de très bonnes choses. Ce n'est pas le cas cette fois-ci.

Un dictateur au vitriol, des stars (putes) en guise d'amuse-bouche sexuel, une bombe atomique en préparation, pleins de bombes atomiques (des vrais cette fois) en garde du corps et une communauté internationale prête à tout pour stopper ce bon vieux Aladeen. Le décor est posé rapidement, on rigole dès le départ et on ne s'arrête pas,comme dirait les organisateurs des apéros saucissons/vin rouge parisiens : "Tout est bon dans le cochon !"
Le film est bien sur rempli de clichés tous plus gros les uns que les autres mais bizarrement (et c'est là ou le scénario est béton et différent des films précédents de S. B. Cohen) ce n'est pas lourd et on se marre. Il y a juste la relation entre Aladeen et le scientifique préposé à la bombe nucléaire qui est parfois plan-plan mais les scènes ne durent jamais trop longtemps et le plaisir est intact. Les acteurs sont au poil, Aladeen, le chinois fou, et l'altermondialiste poilue (dont c'est le 5ème film après Scary Movie 1,2,3 et 4, je plaisante mais pas loin !). Même l'histoire d'amour du film entre cette dernière et Aladeen est plutôt bien faite et c'est encore une fois très drôle. Le film rempli également très bien son rôle de satyre des Etats-Unis, avec des clins d'oeils très appuyés mais toujours justes. Et oui, un film de S. B. Cohen, ça sert à faire marrer mais aussi à dénoncer !

Il y a forcément des moments qui resteront cultes, je vous donne juste un avant goût sans rien spoiler :le jeu de Wii est DINGUE, la scène de l'hélicoptère est parfaite à tous les niveaux et une petite mention spéciale pour l'accouchement qui m'a fait bien rire. Bref, pour les amateurs de Borat, ce film est fait pour vous, et pour ceux qui n'ont pas aimé Borat mais qui aiment bien se taper une bonne barre en se moquant des juifs, musulmans, occidentaux, femmes et les meilleurs, les chinois, ce film est AUSSI fait pour vous. Bref, chapeau bas Mr Cohen, c'est de mieux en mieux. Et comme dirait the Dictator himself : Aladeen MotherFucker! (*)
*(traduction source google translate wadiyen-français: Longue vie au roi, heu...à moi !)


 "Aaaaah, America, the birthplace of AIDS."


1 commentaire:

  1. Très décevant. Borat radotte mais n'avance pas. C'était déjà le cas dans Brüno, c'est toujours le cas ici. Finalement on a un peu l'impression que le meilleur était dans la bande-annonce.

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