jeudi 23 août 2012

The Expendables 2


Réalisé par : Simon West

Avec : Sylvester Stallone, Jason Statham, Dolph Lundgren,  Jean-Claude Van Damme, Arnold Schwarzenegger, Bruce Willis, Terry Crews, Jet Li ET....Chuck Norris !!

Nationalité : Américain

Genre :        Mother Fuckin' Bad Ass Attitude !

Durée :        1h42





Les Expendables sont de retour, et cette fois, la mission les touche de très près...
Lorsque Mr. Church engage Barney Ross, Lee Christmas, Yin Yang, Gunnar Jensen, Toll Road et Hale Caesar – et deux nouveaux, Billy The Kid et Maggie – l’opération semble facile. Mais quand l’un d’entre eux est tué, les Expendables jurent de le venger. Bien qu’en territoire hostile et donnés perdants, ils vont semer le chaos chez leurs adversaires, et se retrouver à tenter de déjouer une menace inattendue – cinq tonnes de plutonium capables de modifier l’équilibre des forces mondiales. Cette guerre-là n’est pourtant rien comparée à ce qu’ils vont faire subir à l’homme qui a sauvagement assassiné leur frère d’armes…







Critique de Kaal :

Les Papys font une nouvelle fois de la résistance. Après un premier opus sympathique relevant plus du nanar, Sly et toute sa bande de gros bras sont de retour pour faire tout péter. Et franchement, ils y ont été franchement. C'est comme mettre une dizaine de taureaux dans un ascenseur. Je sais pas combien il y a de morts dans ce film, mais on doit pas être loin du millier. Il ne fait pas bon d'être un ennemi (asiatique ou russe, comme d'hab') des Expendables.

Alors oui, le scénario tient sur une feuille de PQ avec des raccourcis narratifs énormissimes mais quand on va voir ces vieux briscards, c'est vraiment pas pour l'histoire, mais bien pour la baston. On peut dire qu'on est servi. Dans le premier opus, réalisé par Stallone lui-même, on sentait bien les stars des films d'action des années 80 un peu à la traîne. Ici, ils ont tous retrouvé une seconde jeunesse (à part peut-être Schwarzy dont la carcasse est bien pesante). Dès la première séquence, on en a pour notre pognon. C'est tellement grossier que c'en devient génial. C'est grâce notamment à Simon West qui a pu apporter un regard différent de Sly, qui lui, a pu s'occuper du scénario et des acteurs. On regrette cependant quelques plans où la mise au point n'a pas été faite...

Si on va aussi voir les Expendables, c'est pour les têtes d'affiche. Il y a l'équipe de base qui fait toujours le boulot. Stallone est plus en forme que jamais et impressionne dans le combat final contre le Vilain (un méchant végétarien) joué par un Jean-Claude Van Damme qui n'a rien perdu de son coup de pied et des répliques plus WTF?! les unes que les autres. Dolph Lundgren est ici un champion de l'auto-dérision dans son rôle de brute suédoise mi-Einstein mi-psychopathe. Toujours dans la dérision, Schwarzy et Willis jouent de leurs grands rôles passés avec des "I'm back" et des "Yipikai". Et surtout. ET SURTOUT. Les apparitions de l'immense Chuck Norris sont des moments de pure jouissance tellement c'est improbable et surnaturel. Il a même joué de sa notoriété sur internet avec un superbe ChuckNorris Facts :
Barney Ross (Stallone) : "Il parait que tu as été mordu par un cobra."
Le Loup Solitaire (Norris) : "Oui, c'est vrai. Cinq jours d'agonie. A la fin, c'est le cobra qui est mort."

Bref, The Expendables 2 est un très bon film pop-corn, on laisse son cerveau à l'entrée et on prend son pied. C'est un pur trip de ces acteurs qui eux aussi prennent un pied énorme à jouer. On ne rit pas du film, on rit avec le film.


Ce n'est pas Chuck Norris qui est dans The Expendables 2. Ce sont les Expendables qui jouent avec Chuck Norris.



Critique de Raino :

Casting de fou pour ce film. Le premier opus des expendables était à chier. Pourquoi ? Parce que le film se prennait au sérieux. Ce n'est pas le cas pour ce second opus, ou l'on sent clairement que les acteurs se font plaisir, dégomment du chinois et de l'albanais à la pelle et sortent des répliques toutes plus improbables que les autres. Bref c'est jouissif.

Le  scénario, c'est de la merde, certains effets spéciaux (notamment ceux avec l'avion) sont pourris mais comme c'est un nanar assumé, tout passe bien, comme papa dans maman. Chaque acteur sort une dizaine de répliques dans le film, à l'exception de Stallone, et dans une moindre mesure, ce bon vieux Jason. Mais chaque réplique vaut son pesant d'or. Ce fétichiste des gros orteils qu'est Kaal vous en a donné un aperçu mais ma préférée (mise à part celle de Chuck Norris) est celle de Schwarzy, dans l'aéroport. Bruce Willis vient le chercher en Smart pour aller dézinguer du méchant en barquette de 1000, Schwarzy n'ouvre pas la portière mais l'arrache (petite érection) et sort à Willis : "Même mes pompes sont plus grandes que cette caisse!" Résultat, j'éjacule sur la nuque de Brendan et Steven, jeunes adolescents venus kiffer la vibs sur les sièges en face de moi. Et quand Terry Crews éclate du méchant, on a l'impression qu'il leur lache une bombe atomique à chaque fois qu'il tire. Complètement improbable mais j'adore. Ou encore, et après promis j'arrête, le moment ou Stallone fait office de curé pour un enterrement où il te sort une réplique incroyable sur ceux qui méritent de vivre et qui meurent et vice-versa, 5 minutes supplémentaires de crise de rire.

Quand tu sors de la salle de ciné, c'est à dire 1h43 et 13456 mort plus tard, tu es vidé. Vidé parce qu'à force de rire, tu n'as plus de force et vidé à force d'avoir asperger Brendan et Steven. Si je dois résumer ce film, je dirais que c'est de la merde, mais que c'est sacrément mortel, sauf peut-être pour le Népal et l'Albanie, deux pays qui ont vu leur population être divisée par deux à la fin du film.

(Note artistique)

"L'Opinel, c'est pour les PD et les homosexuels. Avec ça, y'a pas mieux pour couper le saucisson, crois moi !"


Micro critique de Roxy :

Bon je crois que mes confrères ont fait le tour de la question. Un film avec des gros bras qui tuent d'autres gros bras. C'est à mourir de rire si l'on possède un esprit capable d'aller au delà du troisième degrés. Ça pu la testostérone et les répliques parodiques. Ça grogne et ça râle dans tout les sens pendant que nous on se bidonne. Je conclurai ma plus que modeste critique par la phrase qui m'a fait le plus rigoler. Big up à toi p'tit Billy : 
" On s'est battu pendant 3h. Au final, trois de mes camarades ont été tué dans le fossé, deux dans la rivière. Mais ce qui me dégoûte le plus, c'est qu'il ont même tué le chien errant que j'avait adopté !"


"T'insinues par là que notre film c'est d'la merde ?!"




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