mercredi 12 septembre 2012

The We and The I


Réalisé par : Michel Gondry

Avec :          Michael Brodie, Teresa Lynn, Lady Chen Carasco

Nationalité :  Américain, Britannique

Genre :         Le retour du bus magique

Durée :        1h43






C'est la fin de l'année. Les élèves d’un lycée du Bronx grimpent dans le même bus pour un dernier trajet ensemble avant l’été. Le groupe d'adolescents bruyants et exubérants, avec ses bizuteurs, ses victimes, ses amoureux… évolue et se transforme au fur et à mesure que le bus se vide.
Les relations deviennent alors plus intimes et nous révèlent les facettes cachées de leur personnalité…







Critique de Mr H' : 

« Donne-moi ta main et prends la mienne

La cloche a sonné ça signifie

La rue est à nous que la joie vienne

Mais oui Mais oui l'école est finie »


J’ai toujours rêvé de commencer un article par une citation de Sheila. C’est fait et ça c’est de l’accroche motherfucker ! Trêve de plaisanterie, on est là pour parler du dernier film de Michel Gondry : The We and the I. Le film se déroule durant le dernier jour de cours d’une classe de lycéens du Bronx, prenant le bus pour rentrer chez eux. A l’image du dernier film de Cronenberg (le très/trop métaphysique Cosmopolis), Michel Gondry concentre toute sa mise en scène sur les limites de son décor, en jouant évidemment sur la richesse des personnages.

The We and The I est divisé en 3 parties : les tyrans, le chaos et le « je » mais ne répond finalement qu’a une seule question : qu’est ce qu’être jeune aujourd’hui ? A travers une mise en scène particulièrement brillante, la caméra de Michel Gondry passe d’un personnage à un autre, d’une histoire à une autre sans jamais lasser le spectateur. Si les thèmes liés à l’adolescence sont vus et revus, le frenchie apporte pourtant un regard neuf sur cette nouvelle génération que nous-mêmes nous avons du mal à suivre. Il se pose alors tel un passager de ce bus, essayant tant bien que mal de décrypter les codes, de passer outre les clichés répandu sur cette génération obsédée par le téléphone et toutes ses fonctionnalités…

Le dernier film de Michel Gondry rejoint beaucoup les thématiques abordées par Larry Clark dans KidsKen Park ou Wassup Rockers. Si l’américain se concentre davantage sur l’expérimentation sexuelle, Michel Gondry, quant à lui, s’intéresse à l’individu et sa relation au groupe. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si tous les acteurs portent leur vrai nom dans le film. En voulant coller au plus près de la réalité, il livre un très beau film, très touchant et très bien construit. On en redemande ! 




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