vendredi 7 juin 2013

Very Bad Trip 3

Réalisé par : Todd Phillips


Avec : Bradley Cooper, Ed Helms, Zach Galifianakis ...

Nationalité : Américaine

Genre : Sans alcool, la fête est plus folle... (ou pas)

Durée : 1h40






Deux ans ont passé. Phil (Bradley Cooper), Stu (Ed Helms) et Doug (Justin Bartha) mènent des existences tranquilles et heureuses. Ils ont fait disparaître leurs tatouages et se sont rachetés une conduite. Aux dernières nouvelles, Leslie Chow (Ken Jeong), qui attirait les catastrophes, a échoué dans une prison en Thaïlande : depuis qu'il n'est plus dans le secteur, nos trois lascars ont - presque - oublié leurs folles virées nocturnes à travers les quartiers sordides de Las Vegas, à moitié shootés, et le jour où ils se sont fait kidnapper, tirer dessus et prendre en chasse par une bande de dangereux dealers à Bangkok...
Le seul de la Meute à ne pas avoir trouvé son équilibre est Alan (Zach Galifianakis). Se cherchant toujours, la brebis galeuse du groupe a arrêté les médocs et donné libre cours à ses impulsions, ce qui, dans son cas, revient à ne reculer devant rien et à ne se fixer aucune limite... Jusqu'à ce qu'il traverse une crise douloureuse et qu'il se mette en quête du soutien dont il a besoin.
Et qui mieux que ses trois meilleurs copains pourraient l'aider à s'engager dans la bonne voie ? Cette fois, il n'y a pas de mariage, ni de fête d'enterrement de vie de garçon. Qu'est-ce-qui pourrait donc bien dégénérer ? Mais quand la Meute s'en mêle, il faut être prêt à tout ! Et pour boucler la boucle, la petite bande doit retourner là où tout a commencé : à Las Vegas...








Critique d'oldspider :


Tout le monde connait le concept de Very Bad Trip : des types normaux (à part le perso d'Alan bien sûr) qui se retrouvent dans des situations totalement incongrues grâce une nuit très arrosée et enfumée. Pour la conclusion de cette saga, le réalisateur Todd Phillips décide de modifier légèrement son concept en enlevant l'alcool. Un vieil adage stipule que sans alcool, la fête est plus folle. Est-ce le cas ici présent ? Et bien c'est ce que nous allons voir illico presto !

La première bonne idée du film est le fait que cette fois, il y a un scénario. Oui, un vrai scénario avec une histoire cohérente voire même intelligente. L'idée de refermer la boucle en intégrant un méchant finalement rencontré dans le premier film est une très bonne idée. C'est d'autant plus une bonne idée que c'est John Goodman qui se charge d'interpréter le dit-méchant. Cet acteur joue le personnage avec brio en jouant la carte de la comédie et de pince-sans-rire. Les têtes connues se succèdent une à une, ainsi que les références qui sont de très bon augure. Je le disais précédemment, le film s'est enfin offert une histoire digne de ce nom qui fonctionne plutôt bien grâce au personnage de Chow. Oui, le Chow le mythique, THE Chow qui est plus déjanté que jamais. Chow va faire cavaler nos héros de Tijuana (Mexique) jusqu'à Las Vegas dans des scènes toujours barrées mais moins que le précédent volet et c'est tant mieux. Very Bad Trip 2 avait joué la carte du trash et c'était pour ma part too much. Ici nous avons droit à des scènes barrées, certes, mais qui restent réalistes. 
Certains diront que l'on rit moins, je dirais que l'on rit différemment dans ce troisième volet qui laisse plus de place aux personnages. Ces derniers restent fidèles à eux-même : Stu et ses pétages de plomb, Phil et ses réactions face à Alan et bien sûr Alan lui-même. Alan, cet éternel adulescent. Les relations entres les personnages évoluent également. Dernier opus oblige, les membres de la « meute » finissent par véritablement apprécier Alan qui va lui aussi par s'accepter pour évoluer. Ce dernier va en effet tomber amoureux. C'est très classique au cinéma mais ça fonctionne assez bien. Chose amusante, on ne peut s'empêcher de sourire quand arrive l'inévitable durant le générique : une hangover, une vraie résultant du mariage d'Alan. Un mot rapide pour une scène très intelligente dans l'idée mais qui aurait pu aller encore plus loin : celle de la chambre d'hôtel. Dans cette séquence, Phil et Alan s'introduisent dans la chambre d'hôtel du Chow pour l'endormir. L'ingéniosité réside dans le fait qu'il y a des stroboscopes, il en résulte un jeu de faux semblant ou le spectateur ne sait pas tout à fait ou et qui regarder. J'ai trouvé ça très inventif et assez inhabituel pour la saga.

Au final, Very Bad Trip 3 prend un virage différent pour conclure et c'est une très bonne chose. Se réinventer est souvent payant et c'est le cas ici. J'ai apprécié le fait de suivre ces personnages quatre ans durant et il est temps de leur dire adieu. Oui, je ne pense pas qu'une quatrième suite puisse apporter quoi que ce soit.







Dessine moi comme l'une de tes françaises.




Critique de Roxy :


Very Bad Trip n'est plus. Le troisième opus est simplement un Very Trip. 

Ce qui nous avait plu à tous dans le un, c'est que nos héros se réveillent avec une putain de gueule de bois et qu'aucun d'eux ne se souvenait de la veille. Et quelle veille ! Une soirée plus que mémorable qu'ils allaient découvrir en même temps que nous simples spectateurs envieux. Ensuite le deux, on reprend les mêmes et on recommence à Bangkok :  Moins de surprise donc moins de rires, mais c'était toujours Very Bad Trip. Cette année c'est fini. Niveau scénario, il y a de bonnes idées, mais pas pour un Very Bad Trip. Alors ok, on ne peux pas faire trois films avec le même début, la même intrigue. mais dans ce cas là, on s’abstient de faire un troisième projet à suivre, on change les acteurs, le style et on fait un film complètement différent et qui n'aurait pas le même nom. 
Oui on se marre bien, mais uniquement parce que Alan est atteint du syndrome Homer Simpson : plus le temps passe, plus il est débile. Tous les sketchs vont tourner autour du barbu et de Monsieur Chow. Doug disparaît dès le début comme dans les deux premier, Stu s'énerve une ou deux fois en partant dans les aigu, un classique qui fonctionne à tout les coup, et Phil en fait de moins en moins. L'inutilité des autres personnages devient vite lassante et handicape beaucoup le film. Tout est axé atour d'une valeur sûre et on se sent comme franchement arnaqué. Alors certes il y a quelque tours de passe-passe sympas qui nous renvois direct au premier film de la trilogie. Coté casting il y a un nouveau type qui pèse son poids ( John Goodman), la version féminine de Zach Galifianakis ( Melissa McCarthy) et même un petit caméo de Todd phillips. Mais ça ne suffi pas.  Les effets spéciaux sont toujours pourris, même avec un plus gros budget. Moins de trash, moins surprenant, moins épique, moins beaucoup de choses en fait. La saga Hangover à été sucée jusqu'à la moelle et il n'y a plus rien à en tirer. 

Pour ceux qui le verront, ne partez pas avant la fin du générique où vous risquerez de rater la meilleure scène du film qui pour le coup, est un pur moment Very Bad Trip.




On dit "Cheeeeese !"

Critique de Kaal 

Troisième et dernier opus de la saga à la gueule de bois, on peut pas dire que l'hydromel coule à flot et c'est bien là la différence avec les deux autres films : Phil, Stu, Doug et Alan ne prennent pas de cuite mais se retrouve au cœur d'une affaire de mafieux qui se tirent dans les pattes. 

Dans l'idée, c'est pas si con mais ça diffère tellement de l'essence même qui a fait la saga Very Bad Trip. On est plus du tout dans le même délire. Alors ouais, dès le deuxième opus, on avait déjà plus de surprise et plus beaucoup d'originalité, mais là, c'est juste... pas terrible. Todd Phillips essaye d'insuffler un côté Ocean's Eleven dans son métrage mais franchement, c'est pas transcendant. Le personnage d'Alan est censé foutre la merde et nous déclencher des ruptures d'anévrisme au niveau des abdos. Et bien non. Le vide. Reste le chinois Chow qui éveille un peu les zigomatiques mais bon, c'est pas ouf. Les autres personnages ne sont là que pour justifier leur contrat. Ils ne font... rien. Doug est toujours le petit relou qui disparait au bout de 20 minutes de film, le pauvre, c'est le type que tout le monde oublie. Dans quelques années, quand on reparlera de la saga, je suis même pas sur que l'on arrive à se rappeler de lui. Encore moins de l'acteur.

Bon, bon, bon, que dire de plus ? Franchement, je vais pas vous mentir, on s'ennuie un peu. Peu d'éléments arrivent à capter pleinement notre attention, les événements sont hyper prévisibles, les motivations des personnages sont un peu too much et rien d'extraordinaire au final. Ce film clôt tristement une saga qui avait pourtant super bien commencé. En fait, il fallait s'arrêter au premier qui est toujours un plaisir à voir. 






Ben alors ?! Vous êtes pas morts de rire ?! Bah ... ?!
C'est peut être parce que ce n'est pas drôle.

3 commentaires:

  1. Pas envie de voir ce troisième opus, déjà que les premiers étaient des arnaques...

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    1. Le premier est franchement sympathique, mais le second n'avait plus ce côté original et surprenant du premier opus.

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    2. De Todd Phillips, je retiens surtout le redoutable Retour à la fac. Vince Vaughn et Will Ferrell réunis, quel bonheur!

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