lundi 4 août 2014

La Planète des Singes : l'affrontement

Titre original : Dawn of the Planet of the Apes 

Réalisé par Matt Reeves

Avec Andy Serkis, Jason Clarke, Gary Oldman...

Nationalité américaine

Genre : Le retour du commencement de la fin du début de côté des Singes

Durée : 2h11





Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s'est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.







Critique de Kaal 


En 2011 sortait sur nos écrans La Planète des Singes : les Origines, un préquel-reboot aux plusieurs adaptations du roman  de Science-Fiction de Pierre Boulle, la Planète des Singes. Beaucoup riait doucement et on pensait tous voir un blockbuster peu malin sur des singes qui tabassent des humains. On se trompait tellement. En effet, l'inconnu Rupert Wyatt a su donné un souffle nouveau à une saga fatiguée (notamment par des bouses comme celle de Tim Burton en 2001) grâce à une maitrise étonnante de la Motion Capture et une narration bourrée de références et d'intelligence. Oui, la Planète des Singes : les Origines était une réussite. Nous sommes en 2014, la suite la voici. 

On change d'équipe et on continue ! Exit Rupert Wyatt et James Franco, bonjour Matt Reeves et Jason Clarke. 
L'intrigue se déroule une dizaine après les événements du premier opus avec le virus ALZ-113 qui s'est répandu dans la Terre entière décimant toute l'humanité. Toute ? Non... une petite colonie résiste encore et toujours à... Pardon, je me calme. Bref, un peu plus d'une centaine sont parvenus à survivre jusque là et trouvent un barrage près de San Francisco, ce qui leur permettrait d'avoir de l'électricité pour subvenir à leurs besoins et tenter d'entrer en contact avec d’hypothétiques autres groupes survivants. Problème Marcel, une tribu de singes sont déjà sur place et vivent dans une magnifique harmonie avec la Nature. Nicolas Hulot likes this. Ces sur-singes (plus intelligents grâce aux produits injectés en eux auparavant) sont dirigés par César qui entend instaurer la paix sur Terre et entre les siens. La rencontre des deux camps ne va pas se faire sans dégâts. 
Le scénario, malgré ses très grosses ficelles prévisibles, se suit bien et offre quelques passionnants moments comme ces scènes ont les singes et les humains se comprennent et partagent des moments de vie. Certains choix scénaristiques sont d'ailleurs judicieux comme l'évolution linguistiques des singes au contact des humains. Ils parlent dans un langage des signes primitifs au début pour réussir à prononcer des phrases progressivement en entendant jacter les humains. 







On retient encore plus la qualité des effets spéciaux et surtout cette Motion Capture parfaitement maîtrisée encore une fois avec son meilleur ambassadeur : Andy Serkis. Cette technique consiste à enregistrer les mouvements et les positions d'un objet ou d'un acteur via des capteurs qui renvoient les informations sur un ordinateur afin d'en faire des images. Le jeu de l'acteur est magnifié car lui même est excellent. On le reconnait bien et il donne une immense profondeur au personnage de César. Pas comme Gary Oldman qui est un peu creux dans ce film tout comme Jason Clarke, pas mauvais, mais capable de bien mieux. On le verra d'ailleurs dans Terminator : Genesis en 2015 dans la peau de John Connor. 

Si vous avez aimé La Planète des Singes : Les Origines, vous devriez apprécier ce nouvel opus, un ton en dessous, mais tout aussi plaisant à regarder et très bien réalisé. 



La Marche de l'Empereur
Critique de Mafieu

Ok Kaal mais jvais recentrer un peu. Autant le premier opus de cette saga était une bonne surprise, autant ce « Dawn of the Planet of the Apes » est une énorme déception. L’univers du bouquin est assez riche pour faire quelque chose de novateur. Tout l’intérêt tient sur le fait de voir à quoi peut bien ressembler la Terre lorsqu’elle est dominée par une autre intelligence que l’Homme… Rassurez-moi, c’est bien ça le concept non? Mais ici à quel moment du film on nous montre la « Planète des singes »? Certes San Francisco est dévasté et c’est (comme toujours) très bien réalisé. Mais l’action pourrait se passer dans n’importe quel autre film post apocalyptique que ce serait pareil! Le seul élément qui va dans le sens d’une inversion du rapport dominant/dominé c’est lorsque l'on voit les singes arriver dans le refuge des Hommes à cheval…  Voilà voilà. Côté scénario, c’est le vide complet. Autant dire qu’il y a plus de suspense à regarder  un épisode de Papa Schultz. " Ché ma peutiteu théorie sur les sinches!"... Pardon.

Sinon côté casting, c'est pas vraiment la joie. On retiendra surtout les performance des acteurs qui ont servi de base à la création des singes, notamment celle impeccable d'Andy Serkis en César. A croire que ce type est condamné à jouer tous ces rôle en Motion Capture jusqu'à la fin de ses jours. Quand au reste du casting, on peut regretter que certains gardent leur apparence humaine. Jason Clarke est assez fade, Keri Russel on en parle même pas et Gary Oldman nous ressort ni plus ni moins son personnage du commissaire Gordon. Pour avoir rematé Le 5ème Elément l'autre soir, ça fait mal !  Côté image, on est vraiment à mi-chemin du jeu vidéo. La preuve en est avec la scène du tank piloté par un monkey. La caméra se place comme si nous étions nous même aux manettes, comme dans Call of! C'est oufissime! En plus avec la 3D sa rend tro bi1 ma gueule !

Bref si Matt Reeves avait mis autant de soin à la réalisation que dans le scénario on aurait pu voir quelque chose de sympa. Ah si petite précision: mon jugement est peut être aussi biaisé par le fait que j'ai du paYER 13€ EUROS POUR VOIR CETTE MERDEEEEEE ! ! ! ! ! A ce prix là je peux partir en vacances facile !!! 





"Mon dieu...13 euros !?!! ......"











1 commentaire:

  1. Je le trouve meilleur que le reboot personnellement. Des thématiques issues de La bataille de la PLanète des singes comme des dictatures du XXème siècle et une violence impressionnante pour du PG-13. L'assaut sur San Francisco par les singes ne montre aucun sang ou si peu mais la violence graphique est omniprésente. Et si l'assassinat d'un personnage n'est pas montré jusqu'au bout, la contre-plongée est suffisamment proche pour qu'on entend le choc. En tous cas, ce volet confirme la bonne tenue de la saga et Matt Reeves a bien réussi à passer après Rupert Wyatt.

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