vendredi 16 janvier 2015

Wild

Réalisé par : Jean-Marc Vallée

Avec : Reese Witherspoon, Gaby Hoffmann, Laura Dern...

Nationalité : Américain

Genre : Woman V.S Wild 

Durée : 1h56












Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Après plusieurs années d’errance, d’addiction et l’échec de son couple, Cheryl Strayed prend une décision radicale : elle tourne le dos à son passé et, sans aucune expérience, se lance dans un périple en solitaire de 1700 kilomètres, à pied, avec pour seule compagnie le souvenir de sa mère disparue… Cheryl va affronter ses plus grandes peurs, approcher ses limites, frôler la folie et découvrir sa force.Une femme qui essaye de se reconstruire décide de faire une longue randonnée sur la côte ouest des Etats-Unis.






Kritique de Mau Vaise 


Mes terribles envies de voyage en terres inconnues se sont réveillées rien qu’à la vue de la bande annonce de Wild. Certes le nom fait un peu pale copie de ce qu’on pourrait appeler sa version masculine, Into the wild (vous l’auriez deviné). Oui, on a le côté « bonjour ! Je me casse tout(e) seul(e) en road trip pour me retrouver avec moi-même » mais ce n’est pas la même histoire (ben oui sinon y’aurait vraiment aucun intérêt à ce film).

Tout d’abord, il faut préciser que Wild est tiré d’une histoire vraie. L’histoire de Cheryl Strayed qui décide à un moment difficile de sa vie – c’est un peu toujours le point de départ de ce genre de périple- de tout quitter pour faire le Pacific Crest Trail : randonnée qui part de la frontière du Canada jusqu’à la frontière du Mexique. Autant dire 1700 petits kilomètres sous un cagnard pas possible, à traverser des montagnes rocheuses, des déserts ardents, des terrains enneigés et ça c’est pas donné à tout le monde.
J’attendais beaucoup de ce film, je l’avoue car mon côté baroudeuse avait envie d’en prendre pleins les yeux. Et je suis plutôt satisfaite. Reese Witherspoon se démerde très bien en randonneuse paumée débutante, qui tire sa volonté d’aller jusqu’au bout de ce défi qu’elle s’est imposé, de la vie de merde qu’elle avait avant. C’est d’ailleurs d’autant plus surprenant car j’ai plus eu l’habitude de l’avoir vu dans des rôles plus pourries ou plus propre sur elle. Et là en vieux short et chaussures de rando à morfler avec un sac à dos énorme, elle est parvenue à me faire croire en cette histoire.

Ensuite, il y a de très belles images de paysages époustouflants, que nous aussi on voudrait trop y être mais sans avoir eu à marcher 400 bornes avec des chaussures trop petites. On s’imagine ce que la vraie Cheryl Strayed a pu admirer sur son chemin et wouaw ça en fout quand même plein les yeux. Et ça a fait remuer mes trippes d’aventurière qui ne s’assume pas. Il faut quand même en avoir dans le slibard pour tenter cette putain de rando, d’autant plus qu’on lui fait remarquer qu’elle est la seule femme à le faire. 
 
On suit donc son trajet en comptant les jours avec elle tout ça entrecoupé de scènes de sa vie passée grâce auxquelles on comprend pourquoi elle en est arrivée là. Un soir, dans sa chambre, elle entend une voix lui disant « Cheryl si tu veux expier tes pêchés et respecter la volonté de Dieu, tu feras le Pacific Crest Trail, seule, pour te repentir. » Et le lendemain, let’s go. Bien évidemment, vous n’avez pas cru un mot de ces conneries. Si c’est le cas, vous êtes cons. Ou croyants. Ce qui peut revenir au même… (Je m’égare revenons à notre film de super héros de la vie moderne) L’histoire est bien construite notamment car l’idée de mêler le passé au présent m’a bien plu, on en apprend sur elle au fur et à mesure du film et ça colle parfaitement avec son avancée sur la route. On se sent presque à ses côtés, avec l’envie de galérer avec elle.

Le seul bémol serait qu’à mon avis le film est un peu trop romancé à la sauce américaine Heinz Romance. De plus, honte à moi, je ne savais pas que la jeune femme (la vraie) avait écrit un bouquin et je pense que c’est quand même mieux de le lire avant. Déjà parce qu’il doit y avoir des détails qui manquent dans le film et parce qu’il doit sûrement être plus « vrai » que le film. Ceci n’est que mon humble avis. Mais je pense quand même avoir un peu raison.

Cependant, si toi aussi tu as envie de jeter à la poubelle ton PC et tes dossiers de comptabilité, si tu as envie de faire des doigts d’honneur à la société, que tu as envie de plaquer ton mec tout mou au fond de votre canapé : va voir ce film qui te donne une bonne claque d’air frais ainsi que l’envie de t’acheter une paire de pompes de rando et de partir découvrir les recoins les plus sombres de ton âme. Et de repartir du bon pied !





J'ai bien une blague avec la fellation et la rando mais...





1 commentaire:

  1. Comment ai-je pu oublier de mentionner la bande originale qui est géniale?! Je suis stupide. ça mériterait presque l'autre moitié de la quatrième étoile...

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